Fluctuat nec mergitur

15 nov. 2015

J'ai du mal à trouver les mots, ce sont juste des larmes qui sortent. Des larmes d'incompréhension, de tristesse, de peur, devant tant d'atrocité. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles, et aussi à vous qui lisez cet article, j'espère que vous allez aussi bien que possible en ces jours sombres.
Après notre liberté d'expression, ils ont voulu toucher à une de nos libertés les plus simples : sortir se divertir. Répliquons. Continuons à sourire, faire la fête, boire des verres en terrasse, aller à des concerts, rire et aimer. Profitons de la vie au maximum. Courage ♥

Crédit photo : @lemondefr
« La France incarne tout ce que les fanatiques religieux haïssent : la joie de vivre sur Terre par une myriade de petites choses : le parfum d'une tasse de café et d'un croissant au beurre le matin, de belles femmes en robes courtes souriant librement dans la rue, l’odeur du pain chaud, une bouteille de vin partagée avec des amis, quelques gouttes de parfum, des enfants jouant au Jardin du Luxembourg, le droit de ne croire en aucun dieu, ne pas s’inquiéter des calories, flirter, fumer et apprécier le sexe hors mariage, prendre des vacances, lire n’importe quel livre, aller à l’école gratuitement, jouer, rire, débattre, se moquer des prélats comme des politiciens, laisser l’inquiétude sur ce qu’il y a après la vie aux morts. Aucun pays ne vit mieux sur Terre que la France. Paris, nous t’aimons. Nous pleurons pour toi. Tu es en deuil ce soir, et nous avec toi. Nous savons que tu riras encore, chanteras encore, feras l’amour et guériras, car aimer la vie est en ta nature. Les forces des ténèbres reflueront. Elles perdront. Elles perdent toujours. » - Texte publié par un lecteur anonyme sous un des articles du New York Times.

Petits mots :

  1. Ça va aller. On mettra le temps qu'il faudra mais ça va aller <3

    Je suis passée sur Paris mardi. La ville était sous la bruine, moins animée qu'elle ne sait l'être, plus grise, avec des regards qui pétillaient moins et les mêmes paroles dans toutes les bouches, mais toujours là. Nous sommes toujours là. Baisser les bras serait la pire des options. Alors, bien sûr, la peur est là. Tapie, au fond, et parfois même pas assez au fond. Prête à resurgir. Mais y céder c'est faire triompher une logique dont nous ne voulons pas.
    Nous sommes toujours là, debout, vivants. Et on va continuer à vivre, à profiter, à sourire aux gens, à prendre les amis entre nos bras même s'il n'y a pas vraiment de raisons pour ça, à préparer des surprises. Ensemble. Parce que, pour moi, c'est encore la meilleure manière de réagir et de se souvenir de ceux qui ne sont plus.

    Mélusine

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  2. Le commentaire est tellement cliché (mais vrai) et il me touche à chaque fois que je le lis, relis et relis encore.

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