Je veux vivre

Je veux vivre est un roman de Jenny Downham paru en 2008, traduit de l'anglais Before I die par Aleth Paluel-Marmont.

« Tessa vient d'avoir 16 ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d'une leucémie. Partagée entre la révolte et l'angoisse, Tessa veut tout connaître de la vie avant de mourir, les interdits, la célébrité, l'amour...
Aidée de sa meilleure amie, entourée par ses parents, Tessa se lance alors dans une course contre la montre, contre la mort, pour vivre ! »

Je vous avais présenté l'adaptation cinématographique (Now is Good) il y a quelques temps, qui m'avait vraiment donné envie de lire le livre. (Oui, je fais les choses à l'envers).

L'histoire est donc bien sûr la même, celle de Tessa, une jeune fille bien déterminée à accomplir ce qu'elle a toujours voulu faire avant qu'il ne soit trop tard.
Elle agit souvent dans l’insouciance, parfois dangereusement. Tessa reste avant tout une ado qui ne se prend pas vraiment au sérieux mais qui ne demande qu'une seule chose : « vivre avant de mourir ».

Vivre les choses écrites sur sa liste, vivre les choses en accéléré, mais aussi vivre une chose inattendue : tomber amoureuse. Tessa ne pensait jamais pouvoir connaître l'amour et pourtant c'est avec Adam qu'elle va vivre encore plus fort.

Elle s'est lancée dans une course vers l'inconnu et rien ne l'arrête, si ce n'est sa maladie... Les séjours à l’hôpital lui font reprendre conscience que son corps n'arrive plus à puiser l'énergie nécessaire. Tessa s’affaiblit et sait que tout cela doit s'arrêter un jour au l'autre.

Dans les dernières pages du livre, la mise en page change, il y a parfois de grands espaces blancs et plus aucun lien entre les différents paragraphes. L'héroïne se perd dans ses pensées, est en train de vivre ses derniers jours aux côtés de ceux qu'elle aime.
Ce n'est pas du tout une fin violente mais plutôt sereine, sans larmes ni souffrance. Je l'ai d'ailleurs trouvé vraiment bien écrite, la manière dont l'auteur fait venir cette fin tragique se fait dans la douceur.

Si je voulais lire ce roman c'était bien évidemment parce que l'histoire m'intéressait mais aussi pour le comparer au film, voir si les mêmes sentiments s'en dégageaient, car on ne fait pas forcément passer les mêmes choses par les mots que par les images.
Au final j'ai trouvé le livre plus poignant que le film. Grâce à la lecture on comprend mieux le personnage de Tessa, ses sentiments et son ressenti.

Un roman émouvant, triste mais pourtant si beau, qui fait prendre conscience de l'importance de la vie, si précieuse et fragile.